Ligue 1
PSG : vente du club, Barça, FPF, Super League… Al-Khelaïfi lâche quelques bombes
Devenu rare dans les médias, Nasser Al-Khelaïfi s’est lâché dans un entretien à la BBC. Répondant aux accusations sur le laxisme du fair-play financier, le président du PSG et patron de l’ECA a évoqué de nombreux sujets. Ce qu’il faut retenir.
L'Emir Al-Thani a refusé plusieurs offres de rachat
« Nous sommes un fonds d’investissement. Nous avons acheté le club pour 70 millions d’euros. Depuis, nous avons reçu des offres à hauteur de plusieurs milliards ».
Les attaques contre le PSG et les investissements qataris
« C’est la marque que nous avons construite grâce à un véritable investissement dans les équipes masculines et féminines. Les gens critiquent parce qu’il s’agit d’une fortune étatique. Qu’en est-il des autres formes de propriété ? Le rachat du sport par des fonds privés relève-t-il d’un bienfait social ? Qu’en est-il des clubs dont le capital est possédé par des particuliers, est-ce une bonne chose ? Barcelone est un club de socios, détenu par ses supporters, dont la dette est d’1,5 milliard d’euros, cela fonctionne-t-il ? »
Le fair-play financier complice du PSG ?
« Pensez-vous, même si je suis le président de l'ECA, qu'un club peut faire quelque chose que les 246 autres clubs et toutes les autres parties prenantes ne veulent pas ? C’est de la folie, mais les gens aiment penser que j’ai un plan d’ensemble, cela correspond aux idées qu’ils se font. En tant que président de club, si vous me disiez qu’il existait un salary-cap, je serais le premier à signer. »
Le projet Super League
« Avec l’ESL ou la non ESL – je déteste dire Super Ligue – vous parlez de trois clubs. Ils savent qu’il n’y a aucune chance. Les gens meurent en Ukraine et n’ont nulle part où dormir – et nous nous battons pour la Super Ligue ? Le problème des clubs de l’ESL est qu’ils n’ont pas de stabilité, ils n’ont pas de vision financière à long terme. J’aurais pu accepter le chèque de 400 millions d’euros de l’ESL car ils m’ont invité. Puis quand j’ai dit non, ils ont dit qu’ils ne m’avaient pas invité – ça les résume. Si je n’avais pensé qu’à moi, j’aurais pu le faire, surtout pendant le Covid. Mais qu’en est-il de l’écosystème et des fans que nous représentons ? Je prône un système ouvert, sous l’égide d’un organe directeur, où tout le monde est respecté. »