Gianluigi Donnarumma : 6
Le portier italien n’a pas été énormément sollicité, mais a longtemps été brillant quand ce fut le cas. Après une sortie autoritaire dans les pieds de Mama Baldé, il s’est surtout distingué avec sa magnifique parade sur sa ligne devant le même Baldé, qui avait smashé une tête juste avant la pause. Mais il anticipe mal sur la réduction du score troyenne (83e), ce qui vient ternir un peu sa prestation.
Marquinhos : 6
Le PSG a été ultra dominant et il en a profité. Le Brésilien a apporté balle au pied, en étant très souvent en possession du ballon dans le camp adverse. Défensivement, on retiendra notamment son intervention sur une frappe qui partait au but (28e)
Sergio Ramos : 6
Lui aussi a passé la soirée dans un fauteuil. Le défenseur espagnol a bloqué une frappe très dangereuse d’Ugbo, mais n’a pas eu d’autre intervention chaude à négocier. On apprécie toujours ses jaillissements hauts pour devancer ses adversaires (56e), tout comme ses velléités offensives, avec une frappe lointaine à côté (18e).
Danilo Pereira : 5,5
Le Portugais aurait pu s’offrir un but mais n’a pas cadré sa tête. Face aux rares incursions troyennes, il a été propre dans ses couvertures. Mais il n’est pas assez attentif sur la réduction du score de Chavalerin, qui a jailli de la tête (83e). Sans conséquence par la suite, mais évitable
Warren Zaïre-Emery : 7
Aligné en piston droit, le tout jeune Parisien a justifié la frustration qui entourait son peu de temps de jeu des dernières semaines. « WZE » a gagné tous ses duels ou presque, notamment devant le virevoltant Larouci, et a affiché son calme habituel sous pression. Costaud dans les duels, sûr techniquement. On le rappelle : il a de très beaux jours devant lui.
Vitinha : 8
Trois tirs, tous cadrés, trois passes clés : le milieu portugais s’est beaucoup projeté face à une défense très basse et en a profité. C’est son centre qui est détourné sur la barre avant que Mbappé ne pousse au fond (8e), avant qu’il ne marque en deux temps après un appel malicieux (59e). Un match plein. Remplacé par Ismaël Gharbi (93e).
Marco Verratti : 7
On a retrouvé le Marco Verratti qu’on adore quand il a le ballon : simple, inspiré et brillant. Dès son coup franc rapidement joué pour Mbappé, il a donné le ton (6e). L’Italien a multiplié les galettes et a même tenté sa chance à deux reprises (39e, 51e). Son centre parfait pour Vitinha ne sera pas comptabilisé comme une passe décisive, mais c’est tout comme (59e). Remplacé par Renato Sanches (80e).
Fabian Ruiz : 8
Que ce fut plaisant de voir Fabian Ruiz jouer libéré. Comme pour tous ses compères, sa prestation est à relativiser, face à une équipe qui n’a fait que défendre durant 90% de la rencontre. Mais l’Espagnol a mis de la verticalité dans ses courses avec (8e) ou sans ballon (12e), s’est projeté, a tenté sa chance (21e, 27e, 56). Son pied gauche peut être magique, et il l’a enfin prouvé avec une belle frappe enroulée pour tuer le suspense en fin de match (86e).
Juan Bernat : 5,5
On l’a moins vu à gauche que Zaïre-Emery à droite, mais Bernat a livré un match propre. Son centre au premier poteau a apporté le danger d’entrée (2e), alors qu’il a obligé Gallon à une belle intervention dans la dernière demi-heure (65e). Mention spéciale pour son « Flip flop » à la Ronaldinho au coeur du second acte.
Hugo Ekitike : 6
Titulaire en l’absence de Lionel Messi, l’ancien Rémois avait l’occasion de se montrer. Il y a bien eu de la volonté, avec de nombreuses tentatives (2e, 20e, 51e) et une envie de combiner avec ses coéquipiers (51e), mais on reste encore sur notre faim. L’attaquant longiligne manque de confiance et cela se ressent. Il a terminé avec des crampes (77e) avant d’être remplacé par Carlos Soler (80e).
Kylian Mbappé : 6,5
Du bon Mbappé, pas du très bon Mbappé. L’attaquant français a ouvert le score très tôt, en renard (8e), et a beaucoup frappé au but (15e, 40e, 53e…). Mais il a eu un peu moins de réussite que d’habitude sur certaines phases, notamment dans ses derniers contôles. Il but une ultime fois sur Gallon en toute fin de match, mais cela profite à Ruiz derrière (86e).
Arthur MERLE