La décision était attendue, elle est tombée cet après-midi. Le Conseil d’Etat, s’il a validé l’arràªt de la saison et le classement final de la Ligue 1, a soulevé le problème posé par les relégations d’Amiens et de Toulouse en demandant un réexamen par la LFP. Mais en parallèle, le RC Lens peut aussi nourrir quelques inquiétudes.
Comme le souligne la Voix du Nord, l’ordonnance du Conseil d’Etat remet en cause le choix des relégations mais aussi celui des accessions en Ligue 1. « La décision de procéder à un classement des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 n'entraà®ne pas nécessairement, par elle-màªme, la relégation en Ligue 2 des deux derniers du championnat de Ligue 1, non plus, d'ailleurs, que l'accession en Ligue 1 des deux premiers de Ligue 2 », a écrit le Conseil d’Etat. De quoi remettre en cause la montée du RC Lens en Ligue 1 ? Selon le media régional, qui a épluché l’ordonnance, la recommandation de l’instance irait plutôt vers une Ligue 1 à 22 clubs, Lens et Lorient inclus.
Mais quand bien màªme la montée resterait acquise, les changements soumis par le Conseil d’Etat pourraient avoir une incidence claire sur le RC Lens. Aussi bien au niveau de son budget Mercato que d’un dossier chaud en cours, à savoir l’arrivée Gaël Kakuta. « Le gâteau des droits télés se partagerait à 22 et non plus à 20 (Lens devait originellement percevoir un montant d'environ 35 millions). Outre le fait de devoir revoir son enveloppe allouée aux transferts, voir Amiens rester en L1 aurait pour conséquence directe et concrète”¦ de compliquer l'éventuel transfert de Gaël Kakuta, le joueur amiénois », conclut la Voix du Nord. Par ricochet, le RC Lens a donc dû accueillir cette décision avec un sentiment mitigé…