Sur son transfert cet hiver
« Cet hiver, je ne m'imaginais pas du tout quitter Strasbourg. Je voulais finir la saison avec le club. Puis aller voir ailleurs en été. C'était la fin d'un cycle, un an et demi avant la fin de mon contrat (…) Peu de clubs pouvaient me faire rester en Ligue 1. Avec mon profil atypique, ça passait par un départ dans un autre pays. J'espérais découvrir une nouvelle culture, un autre championnat. Le premier contact avec Lens arrive le 28 décembre. Mon premier réflexe, c'est oui tout de suite. L'été 2022, j'avais dit à mon agent que Lens me ferait réfléchir. Mais je ne savais pas que le coach et le club me suivaient. Alors, le jour où il m'en parle, je lui réponds : « Laisse-moi un peu de temps pour affiner mon choix ». J'en discute avec ma femme. Elle me laisse choisir. Ça a duré trente minutes. J'ai dit : « Je veux y aller » ».
Sur les négociations compliquées
« Je ne faisais pas les meilleurs six premiers mois. La porte allait se fermer même si je revenais à un bon niveau. J'avais senti qu'il y avait une petite fenêtre ouverte. Pas énorme. Ce n'est pas facile de convaincre le président (Marc Keller) mais je me suis dit : « Je suis prêt à tout pour aller à Lens » ».
Sur l'ambiance de Bollaert
« Je connaissais l'énorme engouement, la forte passion. Mais il fallait la vivre de l'intérieur. Les joueurs aiment venir ici pour l'ambiance. Je n'avais jamais eu la chance de connaître Bollaert avec du public (…) Tant que tu ne l'as pas vécu, tu ne peux pas comprendre. Et pourtant, j'ai évolué dans des clubs populaires comme Nantes ou Strasbourg ».