Pour lui, la situation économique du club artésien, un discours inadapté des dirigeants et des réactions inhérentes à la jeunesse ont transformé l'espoir d'un miracle en mirage. Entretien.
« N'est pas Raphael Varane qui veut ! Il faut avoir un bon environnement pour comprendre des choses comme à§a. Quand vous àªtes gamin, que vous jouez à Lens, que vous avez à peine disputé quinze matches de Ligue 1 et qu'on vous dit : “Voilà tu peux àªtre transféré pour 4-5-6 ou 7 millions”, la tàªte vous tourne forcément, nous a-t-il expliqué avant d'éclaircir ses propos. Je vais vous donner un exemple. A Lille, il s'est passé la màªme chose avec Divock Origi. Dès le début de cette saison, on lui prévoyait un avenir extraordinaire parce qu'il avait marqué en Coupe du monde, qu'il avait joué dix matches en Ligue 1. Résultat, d'un seul coup, il est devenu l'enjeu d'un transfert de plusieurs millions à Liverpool. Conséquence, pendant plusieurs semaines, il n'a plus mis un pied devant l'autre. A Lens, le mécanisme a été pratiquement le màªme. Le problème, c'est que Kombouaré s'est retrouvé avec dix Divock Origi. Et lorsque vous multipliez quinze matches par dix Divock Origi transparents, à§a vous donne les résultats du RC Lens depuis le début de l'année 2015. C'est-à -dire sept points en quinze matches. Voilè. Alors, à Lille, il y avait des joueurs expérimentés autour d'Origi pour relever le niveau. Mais qui sont ces joueurs-là à Lens ? »
Propos recueillis par notre correspondant à Lens, Benoà®t Dequevauviller
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