RC Lens – Bourg-en-Bresse (1-1) : ces 4 enseignements du match des Sang et Or

Voici ce que l'on retiendra de ce triste match.

Zoubir, une nouvelle fois le meilleur lensois

Dans un secteur offensif en difficulté et qui a eu du mal à se trouver, Abdellah Zoubir a une nouvelle fois été le meilleur. C'est d'ailleurs sur l'un de ses centres que le but artésien est intervenu par Perradin contre son camp (51^e). A côté de à§a, l'ancien joueur de futsal amène de la percussion, de la justesse technique et du mouvement, des qualités qui font cruellement défaut à certains de ses coéquipiers.

Autret dans la lignée de son début de saison

Contesté suite à son début de saison délicat, Mathias Autret était malgré tout titulaire à la place de Victor Klonaridis, sans doute jugé un peu juste par Alain Casanova. L'ancien Merlu avait une chance de hausser son niveau et il ne l'a pas fait. Une partition décevante avec une remise hasardeuse qui aurait pu coûter cher (10^e) et des tentatives peu dangereuses (29^e, 44^e) jusqu'à sa sortie remplacée par Abdelrafik Gerard. Prestation d'ensemble très décevante. Encore.

Pas d'enseignement sur les recrues

On n'a pas vraiment pu se faire une véritable idée sur les recrues. Adama Guira et Karim Hafez étaient en tribune à assister à la rencontre. Victor Klonaridis est rentré pour les 20 dernières minutes sans parvenir à faire la décision. Quant à Cristian Lopez, lancé à dix minutes du terme à la place de Kévin Fortuné, l'Espagnol est passé tout proche de devenir le héros dans le money-time mais sa frappe a frôlé le poteau burgien.

Un déchet colossal dans les passes

Face à une équipe malade de Ligue 2, l'équipe entraà®née par Alain Casanova n'est pas parvenue à prendre le meilleur dans le jeu. La faute à une qualité technique défaillante avec de nombreux ballons perdus. Notamment dans l'entrejeu où la sentinelle Djiman Koukou et le relayeur anglo-trinidéen John Bostock ont raté beaucoup de transmissions. Quant à Jean-Kévin Duverne, s'il a touché énormément de ballons, il a aussi eu tendance à en balancer beaucoup”¦

Arnaud Carond