Pas de quartier. C’est le résumé de l’état d’esprit affiché par Elye Wahi (20 ans) à quelques heures de retrouver son ancien club, le MHSC (vendredi, 21h). « Il m’a dit que ça allait être un peu bizarre de voir ses anciens coéquipiers, explique Salis Abdul Samed. Après, il va jouer comme d’habitude. Comme on dit, sur le terrain, y a pas de pote, y a pas de frère. Je pense qu’il va se donner à fond, je pense même qu’il va marquer, il connaît ses anciens coéquipiers, ça va être plus facile pour lui. »
L’inverse est aussi vrai et le défenseur héraultais Maxime Estève évoquait mercredi matin la recette pour contrer la menace Wahi : « Il va très vite et il a un très bon finish, donc il ne faut pas le laisser en position de frappe, bien le serrer et ne pas le laisser prendre la profondeur. C’est quelqu’un d’imprévisible sur le terrain mais ça fait depuis les – de 16 ans qu’on s’entraîne ensemble régulièrement. On va faire en sorte de bien le museler. »