LFP : Gervais Martel crie au complot pour la succession de Labrune

Faute de parrainages, Gervais Martel ne pourra pas briguer le poste de président de la LFP. Un dossier sur lequel il est revenu sur RMC. "Comment voulez-vous que je ne sois pas énervé?, a-t-il commenté. Il y a un syndicat qui désigne trois personnes. Après, il change d'avis, il en met trois dont un qui ne peut pas être éligible parce qu'il n'a pas été désigné par l'autre syndicat. Et puis derrière, il y a un coup de baguette magique de l'ancienne ministre qui s'en va rétablir Cyril Linette. C'est un déni de démocratie total ce qu'on a vu hier, on est chez les fous".

"Des petits arrangements entre copains"

Et à Martel d'aller plus loin dans ses accusations... "Même Philippe Diallo avait autorisé à ouvrir les candidatures à 4. On ne sait même pas encore ce qui se passe. Jeter l'éponge ça n'a jamais été mon truc, mais je suis un peu écoeuré de ce qu'il s'est passé hier. Vous avez bien compris le mécanisme, c'était pour emmener un seul candidat. Parce que vous avez Karl-Olive qui est député et ne peut pas être président de la Ligue, donc aujourd'hui si c'est ça la démocratie, autant ne pas se présenter. On se retrouve avec des petits arrangements entre copains."

Pour résumer

L'ancien président historique du RC Lens Gervais Martel ne digère pas de ne pas pouvoir se présenter à la course à la présidence de la LFP. "Vous avez bien compris le mécanisme, c'était pour emmener un seul candidat, estime-t-il. Parce que vous avez Karl-Olive qui est député et ne peut pas être président de la Ligue, donc aujourd'hui si c'est ça la démocratie, autant ne pas se présenter. On se retrouve avec des petits arrangements entre copains."

Rédacteur
Laurent HESS