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RC Lens : la mise au point de Gradit sur son déclassement

Mis sur le banc face à l’ASSE, Jonathan Gradit est revenu sur ce léger déclassement en conférence de presse. Le défenseur du RC Lens a remis les choses au clair.

C'est la grande question du moment à Lens. Avec le retour de Kevin Danso, et les grosses performances d'Abdukodir Khusanov et Jonathan Gradit, quels choix Will Still allait-il faire pour accompagner Facundo Medina en défense. Face à l'ASSE il y a quelques jours, il y a eu un début de réponse avec une charnière Medina-Danso-Khusanov alignée, ce qui a placé Gradit sur le banc. Il faut dire que l'ancien de Caen revenait d'une blessure à la cheville, et n'était pas à 100%. Reste à voir s'il retrouvera sa place pour le derby face au LOSC samedi. En attendant, le numéro 24 était présent en conférence de presse, et a évidemment été interrogé sur son passage sur le banc dans le Forez.

Gradit met les choses au clair

"J’ai vu pas mal de choses circuler un peu partout. C’est un peu la grande question du moment. Je vous rassure, j’ai été très content de gagner à Saint-Étienne, malgré le fait que je n’ai pas joué. J’ai vu que, apparemment, j’avais tiré un peu la gueule à la fin du match, ce qui est complètement faux. Comme je l’ai dit, c’est une concurrence très saine. Elle ne date pas d’hier, cette concurrence. On avait ce débat la saison passée aussi, parce que Kodir est un très bon joueur, Kevin aussi. Et les joueurs qui sont là actuellement sont les joueurs de la saison passée, donc la concurrence ne date pas d’hier. Je m’y attendais, je m’y attends. Après, ce sont les choix du coach. Il décidera ce qui est le mieux pour le club. Et encore une fois, l’équipe passe avant ce genre de décision. C’est le club qui passe avant tout. À partir du moment où le club gagne, c’est le plus important", a-t-il déclaré, avant d'évoquer les raisons précises de son absence dans le onze.

Une gestion après un retour de blessure

"C’est très simple. J’avais trois entraînements dans les jambes. Dans la semaine, je savais déjà que je n’allais pas commencer le match de Saint-Étienne. Que Kevin soit là ou pas, c’était prévu comme ça. Comme je l’ai dit, on a une relation très fusionnelle avec le coach dès le départ. Il n’y a pas de tabou entre nous. Il me l’a dit directement dès que j’ai repris, parce que je n’étais pas à 100 %. Ça m’a arrangé aussi, je ne vais pas vous le cacher, parce que je ne me sentais pas au top de ma forme avec cette trêve de deux semaines. Il n’y avait pas de débat là-dessus, c’était prévu comme ça depuis le départ. Après, forcément, quand on est joueur, on préfère être sur le terrain. On ne va pas non plus faire de la langue de bois, mais là, pour le coup, je m’y attendais. Quand on s’y attend et qu’on y est préparé, c’est différent. Quand on revient de blessure aussi, c’est différent que quand c’est réellement un choix du coach. Pour le coup, c’est un sentiment différent", a expliqué le défenseur. 

Une concurrence qui ne lui fait pas peur

Pour autant, Gradit ne se sent pas effrayé par la concurrence à son poste, bien au contraire. "Après, vous me connaissez un petit peu, je ne suis pas du style à faire la gueule ou à rechigner. Je vais toujours me donner à 3000 %, je serai performant, ça posera des problèmes au coach, et c’est très bien comme ça. Pour ceux qui me suivaient un peu en Ligue 2, c’est un peu à l’image de ma carrière. On m’a toujours remis un petit peu en question. Au tout début, je m’en rappelle, il y avait à l’époque Radovanovic, Diallo et Fortes, et on me demandait si j’allais jouer en Ligue 2. Ce genre de questions, j’y suis confronté depuis le départ. Je suis habitué, je suis forgé, donc ça ne me pose pas de soucis", a-t-il clarifié, dans des propos rapportés par Lensois.com.

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