Clauss sur les chapeaux de roue
C'est une évidence, sans doute imposée par Franck Haise avant le match : les Sang et Or avaient décidé de mettre une immense pression sur la défense montpelliéraine. Et pour y parvenir, le RCL a pu compter sur un Jonathan Clauss impérial, présent dans tous les bons coups. A la 5e, 9e et 10e, c'est lui qui débordait sur son côté droit pour apporter du danger. Et c'est même lui qui provoquait la première sueur froide du MHSC avec un contre de Germain qui flirtait avec la transversale d'Omlin. Alors que les Sang et Or montraient quelques lacunes au milieu de terrain, et perdaient en intensité au fur et à mesure de la rencontre, Clauss, lui, apportait du soutien. Hormis une frappe, non cadrée de Fofana (28e), et celle de Kalimuendo sur le poteau (34e), Clauss a été de tous les bons coups lors du premier acte. Et c'est lui, bien entendu, qui sert Pereira Costa pour l'ouverture du score.
Un bijou collectif et individuel
Il faut parfois des coups de génie pour débloquer une rencontre. Et c'est bien ce qu'il s'est produit ce soir à Bollaert. Avec, tout d'abord, Fofana qui décide, du pied gauche, de renverser le jeu en servant Clauss sur son côté droit. Ce dernier, en une touche, effectue une remise du droit pour servir dans la surface de réparation David Pereira da Costa qui réalise alors un exceptionnel numéro de soliste individuel en se débarrassant de deux adversaires et frappe du pied droit pour tromper Omlin (1-0, 37e).
Deux arrêts déterminants
En l'espace de six minutes, le RC Lens aurait pu tout perdre. Son avantage au score, dans un premier temps, et un second but du MHSC. Mais c'était sans compter sur Wuilker Farinez, décisif et qui a, ce soir, montré à quel point les grands gardiens n'avaient pas besoin de plusieurs arrêts pour prouver leur talent. A la 65e minute, sur une frappe de Teji Savanier, il réalise une première parade magnifique. A la 71e minute, le même Savanier adressait une frappe enroulée qui prenait la direction de la lucarne avant que Farinez, une fois encore, détourne la frappe en corner. Quatre minutes, plus tard, Ganago faisait le break, d'une belle tête croisée (2-0, 75e). Merci Farinez.