En ce moment, l’AS Saint-Etienne est dans une dynamique compliquée. Sur les cinq derniers matches de Ligue 1, l’équipe entraà®née par Claude Puel n’a pris que 3 points sur 15 possibles, bouclant la phase aller avec un déficit de 8 points sur l’exercice 2018-2019 et s’inclinant pour la première fois à la Meinau depuis le 9 février 2008. Des mauvais chiffres malheureusement justifiés vu la prestation ligérienne en Alsace.
Devant, le néant pendant 70 minutes
Denis Bouanga victime d’une fracture du 5e métatarse et absent jusqu’en février, l’ASSE ne dispose plus de son leader d’attaque (7 des 22 buts en L1 jusqu’à présent). A Strasbourg, cela s’est cruellement ressenti puisque l’ASSE n’a pas cadré une frappe jusqu’au penalty transformé par Ryad Boudebouz – son premier but de la saison (73e). Claude Puel avait choisi de titulariser le jeune Bilel Benkhedim pour remplacer le Gabonais plutôt que de relancer Robert Beric.
Un choix qui n’a finalement pas payé, le jeune pensionnaire de L’Etrat n’étant jamais parvenu à prendre le meilleur sur la rugueuse défense du RCSA. Finalement, c’est Arnaud Nordin qui s’en est le mieux sorti offensivement, lui qui aurait dû provoquer un penalty (faute de Koné). On peut réellement déplorer que les Verts n’aient joué que 20 minutes sur la fin, poussant de manière désorganisée.
Des errements coupables derrière
Défensivement, l’ASSE a encore paru très fragile à la Meinau. Ludovic Ajorque a eu toute la latitude de placer sa tàªte sur la seule tentative cadrée du premier acte (22e). Quant au but de Thomasson (62e), il se conclut par une perte de balle à 60 mètres du but de Ruffier et toute une organisation défensive éliminée en une seule passe…