Atlético Madrid - Real Madrid : un chef-d'oeuvre de Griezmann et les Colchoneros s'offrent la qualification
par Benjamin Danet
COUPE DU ROI

Atlético Madrid - Real Madrid : un chef-d'oeuvre de Griezmann et les Colchoneros s'offrent la qualification

Ce jeudi, en 8e de finale de la Coupe du Roi, le Real Madrid se déplaçait sur la pelouse de l'Atlético. Victoire 4-2 des Colchoneros.

Du spectacle, de l'ambiance et des buts. En somme, un 8e de finale de Coupe du Roi qui a confirmé les attentes entre l'Atlético Madrid et le Real de Carlo Ancelotti. Et ce quelques jours seulement après la défaite des Colchoneros contre le voisin en SuperCoupe d'Espagne.

Les joueurs du technicien italien qui, à leur habitude, se sont montrés pressants et dangereux dès le début de la rencontre. A la 11e minute, Bellingham, servi par Modric et après une frappe détournée par Gimenez, trouvait la barre transversale d'Oblak. Dix minutes plus tard, c'est Rodrygo, au prix d'un frappe dans la surface de réparation, qui faisait briller le gardien de l'Atlético. Contre le cours du jeu, il faut bien le reconnaître, les Colchoneros ouvraient le score en toute fin de première période. 

Oblak à la faute

Ainsi, à la 39e minute, sur un centre plein axe de De Paul, Rüdiger, involontairement, déviait le ballon de la tête qui arrivait dans les pieds de Samuel Lino qui, sur le côté gauche de la surface de réparation, ajustait parfaitement du pied gauche Lunin (1-0, 39e).  Les joueurs du Real ne restaient pas longtemps sans réponse. Et allaient, à leur tour, profiter d'une erreur de l'adversaire, pour égaliser. Dans le temps additionnel de la première période, sur un coup-franc anodin de Modric envoyé dans la surface de réparation, Oblak dévissait et mettait le ballon dans ses propres filets (1-1, 45e+1).

A croire que cette rencontre allait se jouer sur des erreurs adverses. Car au retour des vestiaires, à la 57e minute, le Real Madrid encaissait de nouveau un but gag. Un ballon dévié au milieu de terrain par Camavinga, qui finissait sa course dans la surface de réparation, Rüdiger et Lunin qui ne se parlaient pas, la gardien qui renvoyait le ballon sur la jambe de l'Allemand et Morata en profitait astucieusement pour glisser le ballon dans le but vide (2-1, 57e). Une fois encore, le Real n'accusait pas le coup et repartait de l'avant. Croyant même à l'égalisation sur une frappe de Rodrygo (76e), détournée par la barre d'Oblak.

Le tournant de la rencontre intervenait à la 82e minute lorsque l'Atlético ne convertissait pas une occasion de faire le break (Morata butait su Lunin). Sur le contre, Bellingham, dans tous les bons coups, centrait au second poteau et trouvait l'entrant Joselu qui égalisait d'une jolie tête plongeante au ras du poteau. (2-2, 82e). Place, dès lors, à un nouveau match et à la prolongation. Cadre d'un véritable chef-d'oeuvre du milieu de terrain français, Antoine Griezmann. Sur une perte de balle de Vinicius Jr, le meilleur buteur de l'histoire de l'Atlético récupérait le ballon côté droit, se débarrassait du Brésilien à la course, entrait dans la surface de réparation et, le long de la ligne de sortie de but, parvenait à ouvrir son pied gauche pour enrouler une frappe du pied gauche qui terminait sa course dans la lucarne opposée de Lunin. Quel but ! (3-2, 100e). 

L'Atlético, en toute fin de match, parvenait même à inscrire le but du break, oeuvre de Rodrigo Riquelme sur un très bon service de Depay (4-2, 119e). Le Real Madrid, tenant du titre, s'arrête en Coupe du Roi au stade des 8es de finale.

Pour résumer

Ce jeudi, en 8e de finale de la Coupe du Roi, le Real Madrid se déplaçait sur la pelouse de l'Atlético. Au terme des quatre-vingt dix minutes, et de la victoire des joueurs de Simeone, 4-2, voici ce qu'il faut retenir de cette rencontre.

Benjamin Danet
Rédacteur
Benjamin Danet

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