Le match s’est finalement conclu sur le score de 2-2.
L’ASSE ne pouvait plus mal démarrer la rencontre. Il n’a en effet fallu que 55 secondes à Ismaà¯la Sarr pour ouvrir le score d’une frappe flottante à 25 mètres des buts venue se loger dans le petit filet (0-1, 1e). Un avantage somme toute mérité, les hommes de Philippe Hinschberger ayant continué par la suite à se montrer dangereux face à des Verts inoffensifs. Ceux-ci n’ont réagi que dans les cinq dernières minutes de ce premier acte, Kevin Monnet-Paquet envoyant sa reprise au bout portant au-dessus de la barre alors que Thomas Didillon était au sol après un premier arràªt sur une frappe de Romain Hamouma (42e).
Les Verts cueillis à froid
Ce réveil s’est concrétisé au début de la seconde période lorsque, sur une montée rageuse de Loà¯c Perrin, Robert Beric a été servi dos au but, s’est défait de Simon Falette avant de tromper le gardien lorrain d’un petit pointu (1-1, 53e). Mais l’embellie stéphanoise a été de courte durée. À peine un quart d’heure plus tard, Ivan Balliu, laissé seul sur le flanc droit, a adressé un centre parfait à destination du màªme Falette. Au second poteau, le défenseur a redonné l’avantage à son équipe (1-2, 67e). C’est alors que Perrin est ressorti de sa boà®te et a pris son équipe sur ses épaules pour attaquer les vingt dernières minutes.
Perrin, c’est Zorro !
Le capitaine s’est d’abord distingué par une belle reprise claquée par Didillon au-dessus de sa barre (71e minute). Un sauvetage de l’international tricolore sur sa ligne a ensuite empàªché Opa Nguette d’inscrire le troisième but messin (90+3e). Et à la toute dernière seconde, c’est encore lui qui a repris un coup franc tiré par Veretout pour offrir un point miraculeux à sa formation (2-2, 90+5e). Ce résultat n’en reste pas moins décevant. Au classement, les Verts laissent en effet l’OM prendre quatre points d’avance dans la course à la cinquième place. Metz compte quatre longueurs d’avance sur Nancy, barragiste.
Si l’après-midi de l’ASSE n’était pas assez désagréable, Ronaël Pierre-Gabriel est sorti en seconde période, visiblement touché au genou. Les images n’avaient rien de très rassurant…
Sylvain Opair