Si l’été 2024 offre aux plus grands clubs de Ligue 1 une ultime manne provenant de CVC, le foot français arrive toutefois à une période charnière. Sans connaître l’identité de son futur diffuseur ni la manne attenante, la Ligue 1 avance à tâtons face au gendarme financier français. Le président de la DNCG Jean-Marc Mickeler a notamment appelé les clubs à faire preuve de prudence sur la constitution de leur budget.
Ce sera chaud à Bordeaux !
Passé après le RC Strasbourg, protégé par son actionnaire américain BlueCo, le FC Nantes a été le premier club épinglé dès le 30 mai avec un encadrement de sa masse salariale. En Ligue 1, pas de crash devant la LFP cet été mais un deuxième club sanctionné avec Le Havre, qui a choisi la même sanction que les Canaris par anticipation. Pour tous les gros, dont l'OL (sanctionné il y a un an), le feu vert a été donné.
En Ligue 2 et en National 1, il y a eu quelques crashs : l'AC Ajaccio plonge, tout comme les Chamois Niortais et la Berrichonne de Châteauroux. Mais le vrai point chaud de l’été reste les Girondins de Bordeaux avec une probable rétrogradation administrative en National 3 si Gérard Lopez ne réinjecte pas 40M€ au capital ou ne parvient pas à trouver un actionnaire minoritaire dans les temps. Le club au scapulaire s'est vu prononcer un sursis à statuer. Ces quatre clubs seront les sagas de l'été devant l'instance…