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[Sélections] Équipe de France

France – Italie : bien lancés, mais vite essoufflés, les Bleus s’inclinent logiquement

Ce soir, et depuis 20 heures 45 au Parc des Princes, l’équipe de France affrontait l’Italie dans le cadre de la Ligue des Nations. Résultat, une défaite 3-1.

Selon l'expression consacrée, chaque début de match rocambolesque donne l'occasion de préciser qu'il ne fallait pas arriver en retard au stade du match en question. A savoir au Parc des Princes, pour la rentrée de l'équipe de France, opposée à l'Italie dans le cadre de la Ligue des Nations. 

Et ce soir, plus que jamais, l'expression prenait tout son sens. Tant les joueurs de Didier Deschamps, et notamment Bradley Barcola, allaient entrer dans l'histoire. Car sur l'engagement, et après douze petits secondes de jeu, Di Lorenzo, dans sa moitié de terrain, se faisait surprendre par le pressing de l'attaquant du PSG qui, excentré à gauche, filait droit au but et trompait Donnarumma d'une frappe puissante sous la barre (1-0, 1e). Il s'agissait tout simplement du but le plus rapide de l'histoire des Bleus, le précédent record remontant à 1992 et un but de Franck Sauzée après 34 secondes de jeu.

Sublime égalisation italienne

Et comme il était dit que ce début de rencontre allait marquer les esprits, et qu'il ne fallait donc pas le rater, l'Italie trouvait la barre transversale à la 6e minute (tête de Frattesi) et Donnarumma, dans la minute suivante (7e) s'illustrait avec une parade pour empêcher Kylian Mbappé d'inscrire le but du break. Mike Maignan, le gardien des Bleus qui évolue en Italie (Milan AC) n'avait pas le moindre arrêt à faire, jusqu'à la 26e minute et une frappe, non dangereuse, de Retegui. Mais quatre minutes plus tard, sur une action lumineuse, le portier français allait chercher le ballon au fond de ses filets. A la suite d'un échange sublime entre Dimarco et Tonali, sur le côté gauche, Dimarco reprenait de volée du pied gauche dans la surface de réparation et trouvait la lucarne opposée de Maignan (1-1, 30e). 

Perdant au fil du temps leurs automatismes, et notamment au milieu de terrain, pas vraiment aidés par un Youssouf Fofana des mauvais soirs, les Bleus se montraient incapables de créer le moindre danger. Au contraire d'Italiens plus agressifs, et tranchants dans les transitions, qui allaient être aussitôt récompensés au retour des vestiaires. A la 51e minute, après une nouvelle perte de balle de Fofana, Retegui, trouvé à droite, centrait à ras de terre pour y trouver Frattesi qui, d'un tacle rageur trompait Maignan (1-2, 51e). Il n'en fallait guère plus à Deschamps pour revoir sa copie, et son effectif, avec plusieurs changements. Olise laissait sa place à Dembélé, et, logiquement, Fofana était remplacé par Manu Koné. Mais c'est Mike Maignan qui sauvait l'édifice à la 59e minute, en réalisant une parade somptueuse sur une tête de Frattesi, encore lui. Ce n'était, malheureusement, que partie remise et, quinze minutes plus tard, sans que les Français se soient montrés dangereux, l'Italie faisait le break. Udogie, côté gauche, servait Raspadori, lancé dans la surface, qui déposait Saliba dans la surface et ouvrait son pied droit face à Maignan (1-3, 74e). 

Un avantage logique au regard du déroulé du match. Et d'une équipe de France, idéalement lancée par Barcola, mais dont le jeu s'est peu à peu délité. Didier Deschamps, en qualité de sélectionneur, n'avait encore jamais perdu face à la Squadra Azzurra. C'est chose faite. Prochain rendez-vous, pour les Bleus, lundi face à la Belgique. 

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