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Stade Brestois : cinq bonnes raisons de croire en l'exploit face au PSG

Dimanche 14h15, le Stade Brestois va affronter le PSG en 32e de finale de la Coupe de France.

Dimanche 14h15, le Stade Brestois va affronter le PSG en 32e de finale de la Coupe de France. Une affiche complètement déséquilibrée mais pourtant, à « But ! Brest », on a trouvé cinq raisons de croire à l'exploit contre l'ogre parisien.

Brest est toujours là où on ne l'attend pas

C'est une habitude brestoise : le SB 29 cultive le paradoxe. De nombreuses fois, on a cru le club foutu, dans l'impasse, mais pourtant, il s'en est toujours sorti. Quelques exemples attestent de cette curiosité toute rouge et blanc comme ce 5 mai 2006 où le Stade Brestois ne compte qu'un point d'avance sur la zone rouge (grâce à Christophe Forest qui a égalisé à trois minutes de la fin à Grenoble (1-1) une semaine plus tôt) et reà§oit Caen qui joue la montée en L1 face à Lorient, qui dispose d'une meilleure différence de buts. Non seulement, Brest va s'imposer (2-1, buts de Forest et Malm) mais les joueurs de Thierry Goudet vont bénéficier de l'unique scénario qui pouvait les sauver directement lors de cette 37e journée avec la victoire du 19e, Laval, sur Clermont, 18e. Et puis, il y a deux ans, Brest était bien un leader de L1 lui aussi”¦

Plabennec a donné sa recette

C'est le voisin qui est capable de renverser des montagnes. Certes, Plabennec évolue en CFA mais les joueurs de Franck Kerdilès ont un sacré tableau de chasse. Les Plabennecois ont sorti plusieurs équipes de L1. Nice, Nancy et Reims ont mordu la poussière face aux valeureux bretons. Ces trois clubs ne sont pas du calibre des stars parisiennes, bien évidemment, mais l'écart entre National et CFA par rapport à une formation moyenne de L1 est aussi élevé que celui qui va séparer les Brestois coincés en L2 des Parisiens intraitables au sommet de la pyramide du football franà§ais le 5 janvier. Une formule bretonne qu'à goûter autrefois Pontivy et La Montagnarde. Elle n'est efficace qu'à une seule condition : avoir foi en elle.

Le choc thermique

Pas facile de revenir de Doha pour retrouver la rugueuse pointe Finistère en cette période de l'année. Les Parisiens ont passé quelques jours au Qatar, un séjour où, entre quelques entraà®nements, les joueurs de Laurent Blanc se plieront aux exigences du propriétaire qui a besoin de supports publicitaires pour son nouvel associé, Qatar Tourism Authority. Entre inaugurations et passage obligatoire au tournoi de tennis ATP de Doha, les habitués du Camp des Loges essaieront de se préparer à la reprise de la compétition. Le jeudi 2 janvier au soir, les Parisiens ont quitté l'Aspire Zone, l'immense complexe sportif de la capitale qatarie pour le match amical, ou plutôt, l'exhibition face au Real Madrid. Après, direction la pointe Finistère et sa douce brise actuelle. à‡a peut surprendre quand on ne connaà®t pas et à§a peut vous déstabiliser un footballeur pour qui tout le monde a été au petit soin pendant une semaine complète.

Le cactus d'Alex Dupont

Il l'avait tenté face à Carlo Ancelotti, grand adepte de la technique dite du “Sapin de Noël”, qui consiste à aligner ses joueurs de telle faà§on que sur le papier, ils dessinent les contours de l'arbre préféré des bambins. A force de lui demander comment il pouvait contrer le sapin de Noël du technicien italien, l'entraà®neur brestois avait répondu avec malice : “J'entends que le PSG joue en sapin de Noël, c’est à§a ? Nous, on va jouer en cactus ! Avec des épines partout. On se battra aux quatre coins du terrain”. Information exclusive But! Brest” : le cactus sera de sortie le 5 janvier et ses épines sont aiguisées, pràªtes à égratigner de l'étoile internationale.

Le cimetière des éléphants est ici

Au début des années 1990, Francis Le Blé était surnommé Le Cimetière des éléphants. La propension des grands de ce championnat à se prendre les pieds dans le tapis à la pointe de l'Armorique a atteint son paroxysme lors de la saison 1990-91 avec l'explosion en règle de Bordeaux : 5-0 à Le Blé alors que les coéquipiers de Lizarazu avaient déjà essuyé un 1-4 historique à Lescure. Le Brest Armorique de Franà§ois Yvinec ne se laissait pas marcher sur les pieds. La saison précédente, les Bordelais de Claude Bez avaient rendu les armes (2-0) avec des buts de Ferrer et de l'inévitable Cabanas. L'Olympique de Marseille de Bernard Tapie, aussi, avait plié à cause d'un Paraguayen survolté. La rumeur disait que Cabanas aurait été approché pour lever le pied. Il a donné en réponse un doublé pour une victoire 2-1. Les supporters frissonnent encore à l'évocation de la courbe du coup-franc du côté du but route de Quimper. Francis Le Blé peut-il retrouver son appellation ?

Martial Goarnisson

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