L’occasion de faire le point.
En fin de saison, vous aurez 33 ans, où en serez-vous ?
Pour le moment, je ne sais pas. Si par magie ou si par bonheur, nous arrivons à monter, il me restera encore une année de contrat. Si ce n'est pas le cas, je serai en fin de contrat et il faudra voir ce que comptent faire les dirigeants. C'est clair dans ma tàªte, en tout cas, je ne vais pas durer pour durer. Si je vois que mes prestations ne sont de meilleure qualité sur les 7-8 prochains mois, je ne tirerai pas sur la ficelle pour battre les records. Si je ne joue pas pour àªtre titulaire, je ne ferai pas le complément au risque de devenir un boulet pour l'équipe. On verra le moment venu mais je n'exclus pas d'arràªter en fin de saison.
On vous a senti plein de jus en début de saison et vous aurez seulement 33 ans, ce n'est pas tôt ?
On verra, mais je ne me vois pas dire “Tiens, je vais rejoindre l'Azerbaà¯djan pour une année”. Si par malheur, on ne veut plus de moi au Stade Brestois, je ne me vois pas essayer de durer pour durer. Si le club veut me prolonger, on discutera vraiment du projet mais je sais qu'à 99%, je terminerai ma carrière au Stade Brestois, je ne me vois pas aller dans un autre club. Je me plais à Brest, ma vie est brestoise. Si je peux rester dans le milieu du foot tout en demeurant ici, je serai content mais on en parlera en temps et en heure.
Par Martial Goarnisson, à Brest
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