19e de Ligue 2 au soir de sa lourde défaite à Dijon (3-0) le 31 janvier dernier, le Stade Brestois a réalisé un incroyable redressement en remontant d'abord à la 7e place à l'issue de la saison 2013-14 puis en démarrant l'exercice 2014-15 pied au plancher. Sur l'année civile, seul le Paris Saint-Germain a marqué plus de points que le SB29, Ligue 1 et Ligue 2 confondues.
« Un travail de très longue haleine »
Revenu au club dans les valises d'Alex Dupont à l'été 2013, Julien Lachuer (entraà®neur des gardiens du club breton) a expliqué à « But ! Brest » les raisons de cette spectaculaire transformation. « Le club était en très mauvais état, notamment le vestiaire. Il a fallu redonner confiance aux joueurs, leur faire prendre conscience de la situation. Ce qu'il s'est passé en 2014, au final, est valorisant pour nous mais à§a a été un travail de très longue haleine et on a aussi eu très peur, il faut l'avouer », a glissé celui qui avait été évincé à l'arrivée de Landry Chauvin et nourrit quelques griefs à l'égard de l'ancien staff technique et de certains choix au niveau du recrutement.
Une guerre des clans à gérer
« Quand nous sommes partis avec Alex (ndlr : Dupont), on avait laissé une page blanche à la nouvelle équipe. J'ai été étonné de voir que plusieurs clans s'étaient formés et que le vestiaire était complètement divisé. Certains joueurs avaient pris une importance trop grande et on avait tiré trop facilement un trait sur les valeurs qui font le Stade Brestois, à savoir la solidarité et le don de soi. Derrière, évidemment, on peut perdre, on peut descendre mais jamais je ne pensais retrouver une équipe tellement au fond du gouffre (”¦) à‡a a été très long de remettre l'équipe d'aplomb. On a eu des départs qui ont fait du bien. Il y avait des choses et des joueurs qui ne pouvaient pas adhérer à l'esprit du Stade Brestois», a commenté un Lachuer, pas peu fier du travail fourni.
Martial GOARNISSON, à Brest.