Candidat à la qualification pour la prochaine Champions League à l'automne, le Stade Rennais est méchamment rentré dans le rang depuis la reprise des compétitions après la Coupe du monde. Battu sept fois lors des onze derniers matches, il a reculé à la 6e place en L1, soit en dehors de la zone européenne, s'est fait éliminer de la Coupe de France à Marseille (0-1) et a été battu (1-2) jeudi à Varsovie en playoffs de l'Europa League par un Chakhtar Donetsk qui n'avait plus joué depuis trois mois.
Les carences sont évidemment nombreuses au sein de la formation de Bruno Genesio mais L'Equipe pointe du doigt le duo Gouiri-Kalimuendo en attaque. A Varsovie, les deux joueurs ont été sevrés de ballons, n'ont échangé aucune passe et n'ont tiré qu'une fois au but. Plus globalement, si la saison de Gouiri est bonne (12 buts, 3 passes décisives en 26 matches), celle de Kalimuendo est médiocre (4/1/22). Un souci d'animation offensive, forcément, mis en exergue par la blessure de Martin Terrier. Mais il n'empêche : si le Stade Rennais veut repartir de l'avant, ses deux hommes forts de l'attaque vont devoir retrouver la flamme.