Nicolas Holveck est déjà mis à l'épreuve au Stade Rennais. Un premier chaud, celui du directeur sportif ou technique, lui a été confié avec la mission qu'il soit réglé dans les meilleurs délais. « Ce n'est pas le sujet de l'instant, a assuré Holveck dimanche à L'à‰quipe. Ce poste est très important pour compléter l'organigramme, mais la situation sanitaire fait que l'urgent prend le pas sur l'important. Il n'y a pas d'urgence impérative à ce que l'on choisisse dans la semaine. C'est mis entre parenthèses. On a aussi un actionnaire (la famille Pinault) qui a d'autres préoccupations en ce moment de par ses activités dans le monde. »
La seule priorité du moment au Stade Rennais reste la reprise du championnat, gelé en raison du coronavirus. Face à cette situation inédite de crise, Holveck rejoint Bernard Caà¯azzo (ASSE) et sa vision apocalyptique à venir sur la santé des clubs franà§ais.
« Pour les clubs européens, le pire scénario se produit à l'approche du moment où la trésorerie est au plus bas. Avril et mai, ce sont les mois où les clubs sont les plus fragiles, souffle-t-il dans le quotidien sportif. Quand il n'y a aucune réserve, le moindre caillou peut àªtre catastrophique. Hors, là , c'est une météorite qui nous tombe dessus. On est logés à la màªme enseigne que les autres. On a un actionnaire fort qui représente plus de garanties par rapport à des établissements de financement si besoin, mais vivre trois mois sans recettes”¦ Ne pas aller au bout de la saison, ce serait 400 à 500 M€ de pertes pour le foot pro franà§ais. C'est inenvisageable. »