Un changement tactique s’impose
Qu’on le dise d’emblée : le match nul obtenu par le Stade Rennais samedi à Brest est miraculeux (1-1). Après n’avoir rien montré pendant 75 minutes, les Rouge et Noir se sont réveillés dans le dernier quart d’heure en éclipsant la défense à 3 pour passer dans un 4-2-3-1 plus joueur : Ludovic Blas au milieu, Albert Gronbaek en 10 derrière Arnaud Kalimuendo et Jota sur un côté. Avec de vrais joueurs créatifs, le SRFC a étrangement été meilleur et a trouvé la faille via le crack portugais. Julien Stéphan doit poursuivre sur cette lancée et peaufiner les automatismes entrevus pendant cette courte séquence.
Intégrer enfin les recrues en masse
On oscille entre le coaching de génie de Stéphan (les entrants à Brest ont tous été performants) ou sa incapacité à intégrer une majorité de recrues estivales d’entrée de match. C’est comme si le coach du Stade Rennais donnait l’impression de vouloir garder une ossature qu’il connaît et qu’il avait peur de lancer les nouveaux arrivants dans son onze. Pourtant, on l’a dit, la qualité est là pour enfin proposer du jeu, ne serait-ce qu’avec Gronbaek et Jota. « L’ADN rennais, que ce soit avec Genesio ou même avant, ça été du jeu tourné vers l’avant », confirme Florent Gautreau sur RMC Sport. Maintenant, le temps presse !
