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Ligue 1

Stade Rennais – PSG (2-3) : Paris en finale de la Coupe de la Ligue, ce qu’on retiendra

Edinson Cavani ménagé, le PSG s’est imposé 3-2 sur la pelouse du Stade Rennais en demi-finale de la Coupe de la Ligue (buts de Meunier, Marquinhos et Lo Celso).

Encore une finale pour le PSG

1-6, 1-4 et donc 2-3… Cette saison, le Stade Rennais ne sera jamais parvenu à inquiéter le PSG dans son antre. Un Paris toujours invaincu depuis quatre ans en Coupe national et plus proche que jamais d’aller chercher sa 5e Coupe de la Ligue d’affilé.

Kevin Trapp, rassurant malgré les deux buts

S’il doit se contenter des matches de coupe nationale puisqu’il est la doublure d’Alphonse Areola, l’Allemand a montré qu’il pouvait toujours àªtre performant. Au Roazhon Park, en fin de partie, l’ancien gardien de Francfort a réalisé deux grosses parades avant de s’incliner sur une tàªte de Diafra Sakho (85e) et une frappe lointaine de Prcic (92e).

La solution est venue de la défense

En l’absence d’Edinson Cavani ménagé, avec un Kylian Mbappé en reprise après sa blessure à Lyon et avec un Neymar qu’on a reconnu que sur quelques gestes, la MCN n’était pas de sortie au Roazhon Park. C’est donc des joueurs défensifs qui ont fait le job offensivement. D’abord d’une inspiration lointaine, heureuse et lumineuse de Thomas Meunier (24e) puis en renard des surfaces par le capitaine du soir Marquinhos (53e). Yuri Berchiche est màªme passé proche du 3-0 sans un bel arràªt de Diallo (56e).

Le VAR, dans ses bons et mauvais côtés

Ce mardi soir, l’assistance vidéo a beaucoup servi et a donné autant de grains à moudre à ses défenseurs qu’à ses détracteurs. Elle fut primordiale à la 43e minute quand Wahbi Khazri a égalisé pour Rennes. L’arbitre Monsieur Lesiage était proche de valider le but alors qu’il y avait effectivement main du Tunisien, une main lui permettant de garder le contrôle du ballon et de crucifier Kévin Trapp. Bien sûr, cela a fait râler le Roazhon Park mais cela a surtout évité une injustice. à‡a a également servi dans l’autre sens pour annuler un but hors-jeu de Kylian Mbappé (où cette fois-ci, l’arbitre ne s’était pas trompé). Mais, dans ses mauvais côtés, on notera l’exclusion de l’attaquant du PSG pour une faute sur Ismaà¯la Sarr. Certes, le Sénégalais est resté au sol et a quitté le terrain par précaution dans la foulée mais la faute de Mbappé ne méritait clairement pas le rouge. A quoi bon avoir accès aux images, s’offrir un long temps de réflexion, pour prendre des décisions d’une telle sévérité ?

Arnaud Carond

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