Une carrière de joueur, d'éducateur, d'adjoint et de coach entre Rhône et Saône conclue par une pige d'un an et demi en Chine (Beijing Guoan), le CV de Bruno Genesio (54 ans) n'est clairement pas le plus clinquant des coachs de Ligue 1 Uber Eats. Pour autant, sans faire de vagues, le nouvel entraîneur du Stade Rennais réalise des débuts très convaincants avec les Rouge-et-Noir (2 victoires, 1 défaite). A Rennes, les supporters découvrent un homme discret, pas du genre à se mettre en avant, sérieux, travailleur mais aussi très ambitieux.
Claude Puel avait vu en lui un potentiel numéro 1
Une ambition d'être numéro 1 que Bruno Genesio n'a pas toujours eue, lui qui, après des expériences mitigées en CFA-CFA2 à Villefranche (1999-2001) et à Besançon (2005-2006) avait fait son retour à l'OL par la petite porte. D'abord à la vidéo, au recrutement puis à nouveau sur le bord des terrains à compter de l'arrivée de Claude Puel en 2008. C'est d'ailleurs le Castrais qui le convainc de passer ses diplômes d'entraîneur durant deux saisons, tout en l'assignant à l'équipe réserve.
Robert Valette, emblématique coach de la réserve de l'équipe Pro 2, se souvient de cette collaboration de deux ans : « La première année, il était mon adjoint. La seconde année, moi le sien. J'en garde un bon souvenir. C'était deux belles années. On avait gagné des titres en CFA (ses seuls titres à ce jour) ». Une expérience de coach de la réserve qui s'est poursuivie avec son complice de toujours Gilles Rousset jusqu'à ce que Rémi Garde l'appelle avec lui sur le banc des pros. Un poste qu'il conservera au départ de son ami et à l'arrivée d'Hubert Fournier.