Le choix du Stade Rennais
« Il y avait Rennes, le Celta Vigo, des clubs anglais et de pays plus lointains. J’ai eu le choix. Mon arrivée à Rennes s’est très bien passée. Je connaissais Florian Maurice, des joueurs du vestiaire m’ont appelé quand ils ont vu dans les médias qu’il y avait des contacts. Je suis content de mon choix. Ce n’était pas prévu que je parte de Lyon. J’ai entendu beaucoup de choses, mais c’est moi qui ai demandé à quitter l’OL. Le club et le coach ne voulaient pas que je m’en aille, mais j’ai insisté. »
Son geste de taper dans une poubelle contre Strasbourg
« C’est de l’énervement. On est des humains, on a des humeurs. Quand votre photo est partout dans le stade, en grand, que lorsque vous touchez un ballon vous êtes sifflé… C’est dommage parce que je trouve que le club a un peu laissé faire. On sort de l’hôtel, on voit nos photos. On arrive devant le stade, la sécurité laisse les supporters passer et nous caillasser. Ça fait beaucoup. Si l’OL est à cette position, ce n’est pas de ma faute. Ce n’est pas celle de Moussa (Dembélé), ni celle de Houssem (Aouar) non plus. Je n’ai pas compris pourquoi on a été sifflé en début de saison. C’est un ras-le-bol, c’est tout. Et il y a l’impression de ne pas être soutenu par le club. »
Du racisme à Lyon ?
Les supporters, je m’en fous. Honnêtement, j’en ai rien à foutre. Bizarrement, ceux qui sont pris pour cible, ce ne sont pas des Lyonnais. Je ne vais pas dire le mot fort auquel je pense, mais voilà…Ce sont toujours les mêmes profils qui sont ciblés, Maxwel Cornet, Bertrand Traoré, etc. Dubois aussi ciblé ? Oui, mais lui, c’est autre chose. Il a eu des réactions envers les supporters. Mais sinon, ce sont toujours les mêmes profils qui sont ciblés, là-bas. Racisme ? Moi, je n’ai pas cité de mot. C’est vous qui l’analysez… Après ils font ce qu’ils veulent, c’est leur problème. »
Ponsot dans le viseur ?
« Le président m’a défendu. Le coach aussi. J’ai parlé avec lui après le match de Strasbourg, après l’incident. C’est un homme, Laurent Blanc. Le président Aulas je l’ai aussi eu téléphone, pas de problème. Mais on ne peut pas tout maîtriser, on ne peut pas tout gérer. Surtout pas une bande de sauvages dans les tribunes qui insulte des mamans. J’ai perdu mon père, ça insulte mes parents alors que je suis sur un terrain de foot. Quand certains membres du club m’envoient des lettres recommandées pour me mettre une amende, m’enlever ma prime d’éthique parce que j’ai tapé dans la poubelle… Ce n’est pas du soutien, ça. Je ne dirais pas de nom. Vincent Ponsot ? Je ne dirais pas de nom. Ce ne sont pas des hommes. Ça montre qu’ils sont contre moi, comme les supporters. Et ce n’est pas bon pour le club. Parce que moi j’adore le club. J’adore le président. J’adore mes coéquipiers, tout se passe bien avec eux. Mais il y a des choses à changer. Je suis parti et pourtant ça ne va pas mieux. Et non, je ne pense pas rejouer à Lyon. Je n’espère pas en tout cas. »