Stade Rennais - PSG (1-3) : Donnarumma, Dembélé, maîtrise collective, pourquoi Paris n'a jamais tremblé
par Benjamin Danet
ANALYSE

Stade Rennais - PSG (1-3) : Donnarumma, Dembélé, maîtrise collective, pourquoi Paris n'a jamais tremblé

Ce soir, depuis 20 heures 45, le Stade Rennais accueillait le PSG pour la dernière rencontre de la 8e journée de Ligue 1. Au terme des 90 minutes de cette rencontre, et de la victoire du PSG, voici ce qu'il faut principalement retenir.

Donnarumma, discret mais essentiel

Quelques jours après la gifle (1-4) reçue sur le terrain de Newcastle, en Ligue des Champions, on imagine que Gianluigi Donnarumma, le gardien italien du PSG, avait des envies de clean sheet en Ligue 1. Ses partenaires, eux, avaient de toute évidence compris le message, assurant un début de match sérieux, monopolisant le ballon sans toutefois parvenir à créer le danger dans la défense rennaise. L'ancien portier du Milan AC allait à cet instant se distinguer avec deux arrêts déterminants. Le premier sur une frappe de Kalimuendo, dès la 6e minute, avec une parade bienvenue après que l'ancien du PSG ait éliminé Skriniar en un-contre-un Le second, beaucoup moins visible et spectaculaire, à la 12e minute sur une sortie décisive dans sa surface de réparation. Ludovic Blas, transparent au cours de la première période, se détachait côté gauche et centrait en première intention pour Kalimuendo, seul dans la surface de réparation. Donnarumma, au prix d'une lecture du jeu parfaite, se couchait et s'imposait avant que le Rennais puisse reprendre. Du grand art.

Quand Dembélé va au bout....

Non, Ousmane Dembélé n'a pas marqué pour le PSG au cours de la première période. Mais après plusieurs minutes discrètes, et des situations mal gérées, l'ancien du FC Barcelone allait se montrer déterminant. Après une talonnade réussie de Marquinhos, Dembélé récupérait le ballon aux 40 mètres, faisait la différence le long de la touche, repiquait au centre et parvenait à décaler Vitinha. Pour un véritable chef d'oeuvre avec un intérieur du pied droit aux 20 mètres subtilement exécuté (0-1, 32e). Le PSG ne mettait que quatre petites minutes pour faire le break avec une passe décisive de Zaïre-Emery pour Hakimi, seul dans la surface rennaise, qui faisait mine de remiser au centre pour finalement tromper Mandanda (0-2, 36e) d'une tête au poteau droit. Une action qui allait entraîner le courroux du banc de touche rennais pour une main, avérée il est vrai, du Marocain au départ de l'action.

Quand le Stade Rennais sort de sa réserve, le PSG le punit

On ne sait ce que Bruno Genesio a réservé comme discours musclé à ses joueurs au vestiaire. Seule certitude, ils ne sont pas revenus sur la pelouse avec les mêmes intentions. Plus haut, plus déterminés, plus créatifs, les rennais réveillaient même leurs supporters avec deux occasions en une minute sur une volée non cadrée de Kalimuendo (49e) et une frappe du gauche, arrêtée par Donnarumma, d'Assignon. Six minutes plus tard, le SRFC voyait ses efforts récompensés avec la réduction du score d'Amine Gouiri, de la tête, et parfaitement servi par Blas (1-2, 56e). Espoir de courte durée puisque deux minutes plus tard, Hakimi, encore lui et parfaitement lancé sur le côté droit, centrait pour l'entrant, Kolo Muani qui, au premier poteau et du pied gauche, trompait Mandanda à bout portant (1-3, 58e). Le PSG aurait même pu l'emporter sur un score encore plus large, mais Hakimi (78e) oubliait ses partenaires au centre et Barcola (81e) perdait son duel face à Mandanda. Un match sérieux pour une victoire nette et précise, le PSG a passé un bon dimanche soir.

 

 

Pour résumer

Ce soir, depuis 20 heures 45, le Stade Rennais accueillait le PSG pour la dernière rencontre de la 8e journée de Ligue 1. Au terme des 90 minutes de cette rencontre, et de la victoire du PSG, voici ce qu'il faut principalement retenir.

Benjamin Danet
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