Stade Rennais : triste match nul à Brest, Jota sauve les meubles

L'enjeu davantage que le jeu. Tel était, sans doute, le constat des supporters rennais et brestois à la mi-temps du match opposant les deux équipes au stade Francis-Le-Blé. Quarante-cinq premières minutes insipides en effet, et ce malgré une large possession de balle des joueurs d'eric Roy qui allaient néanmoins attendre la toute fin du premier acte pour enfin se monter dangereux.

A la 41e minute, sur un centre côté droit de Kenny Lala, le milieu de terrain Mahdi Camara récupérait le ballon et expédiait une reprise du plat du pied droit qui s'écrasait sur la transversale de Mandanda, largement battu. De quoi, sans doute, réveiller les Rennais, apathiques une fois encore, et qui ne comptaient que sur Amine Gouiri qui, au terme d'un échange avec Blas, contraignait Bizot, le gardien brestois, à la parade (45e). 

Des Rennais sans réaction, Jota sauve les meubles

Changement de scénario au retour des vestiaires avec un coup du sort qui offrait un pénalty aux Brestois. A la 52e minute, Pierre Lees-Melou, aux abords de la surface rennaise, décochait une frappe tendue qui percutait le bras d'Azor Matusiwa. L'arbitre de la rencontre, Mr Dechepy, n'avait d'autre alternative que de siffler pénalty, transformé dans la foulée par Romain Del Castillo sous la barre (1-0, 54e). Les joueurs de Julien Stéphan, sans victoire lors de leurs trois derniers matches, ne montraient aucun signe de révolte. Gouiri ratait tout ce qu'il entreprenait, Blas ne créait pas le moindre décalage et Kalimuendo, lui, se montrait à la 72e minute sur une frappe déviée qui poussait Bizot à écarter le danger d'une manchette de la main droite. Trop peu, beaucoup trop peu pour une formation rennaise qui allait attendre les changements de fin de match (Gronbaek, Andrés Gomez) pour enfin montrer ce dont elle était capable. A la 86e minute, sur un remarquable décalage de Kalimuendo, Gronbaek se projetait vers la surface brestoise, retrouvait Kalimuendo à droite qui centrait pour Jota, seul dans la surface de réparation, qui n'avait plus qu'à pousser le ballon dans le but vide (1-1, 86e).