Girondins de Bordeaux
Le rendez-vous des Girondins – N’Famady Diaby : « Il s’est passé quelque chose entre nous »
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Par
Raphaël Nouet
Chaque semaine, But! donne la parole à un Girondin pour évoquer cette saison dans l’enfer du National 2. Après Cédric Yambéré, Soufiane Bahassa, Emeric Depussay, Nassim Ranem et Jean Grillot, c’est au tour du milieu N’Famady Diaby de répondre à nos questions.
La victoire sur Poitiers (2-1)
« On a bien commencé le match, on a eu des occasions qu’on n’a pas transformées. Nos adversaires en ont eu une, un débordement qui s’est conclu par un but. Après cette ouverture du score, on a bien réagi, on a continué à attaquer et on a fini par obtenir ce pénalty qui nous a permis d’égaliser juste avant la mi-temps. Ça nous a fait du bien. En seconde période, on a senti qu’ils plongeaient. On a remis un coup et on a réussi à mettre ce deuxième but. A aucun moment on a douté. A la pause, le coach a tenu un discours normal. Il nous a dit de continuer, de rester sereins, qu’on allait gagner. A la fin de la partie, il nous a tous félicités. On était contents. Ça s’est vraiment bien passé. »
Les victoires alimentent la confiance
« On a toujours une mentalité forte mais c’est sûr que ces trois victoires d’affilée sont un plus. On se sent encore plus forts. Il y a toujours des choses à améliorer. Défensivement, offensivement, on progresse tous, on avance bien. Et ça se voit au niveau des résultats. »
Encore un gros match contre Les Herbiers (6e)
« Dès lundi, on s’est remis au travail. On a eu la chance de jouer contre eux en Coupe de France (victoire 2-0), donc on connaît bien leurs forces et leurs faiblesses. Le coach nous a donné des indications sur eux, on a travaillé par rapport à ça. »
Du temps de jeu en début de saison, moins maintenant
« Je vis bien cette situation. Je n’ai aucun souci avec ça dans la mesure où j’étais venu au départ pour jouer avec la National 3. Quand je suis arrivé, le coach m’a dit que je devais être prêt à faire la bascule entre la National 2 et la National 3, et c’est ce qui se passe. On me l’a dit dès le début donc je ne suis pas choqué. Je prends ce qu’il y a à prendre. En semaine, je travaille avec la National 2 mais parfois, je vais jouer avec la National 3, comme il y a deux-trois semaines. Ce n’est pas difficile de passer d’une équipe à l’autre au niveau des repères. Déjà parce qu’en début de saison, personne ne se connaissait (sourire). Ensuite parce qu’on s’est tous connectés facilement dès le début. On vivait avec les joueurs du National 2 au centre de formation et ça nous a permis d’apprendre à nous connaître. Il s’est passé quelque chose entre nous et ça se ressent sur le terrain. »
Ses amis dans le vestiaire
« Je suis proche de tout le monde, que ce soit en National 2 ou en National 3. Cédric (Yambéré), le capitaine, donne beaucoup de conseils. Nama (Fofana) aussi. Les anciens du groupe, quoi. Ce sont de bons conseils, qui font avancer. Ça concerne surtout le travail invisible, le travail en salle, ces choses que le haut niveau demande. »
Un parcours atypique
« J’ai commencé à Limoges, dans ma ville natale. J’ai commencé dans un petit club, là-bas, et je jouais attaquant. J’ai été surclassé et, en U13, je suis parti dans un autre club, où j’ai joué en U13 régional jusqu’aux séniors. J’ai été reculé au poste de milieu de terrain quand on est passé sur grand terrain. C’est là que je me sentais le mieux. A 15 ans, je devais signer à Châteauroux. Mais j’ai eu un accident de scooter et je n’ai pas pu y aller. Après, je suis resté dans ma ville jusqu’en séniors. C’est à partir de 2021 que je me suis ressenti de jouer au niveau sénior et j’ai signé à Neuville. A Poitiers, en 2022-23, ça s’est bien passé. Mais l’entraîneur s’est fait virer à la trêve et moi, j’ai eu un problème familial avec la maladie de mon père qui m’a obligé à rentrer chez moi, à Limoges, à mi-saison. Et après, je suis allé à Bayonne. Au Pays basque aussi, ça s’est bien passé. En fin de saison, j’ai eu une discussion avec Corentin Auzannet, qui était l’adjoint de mon coach à Poitiers et qui est maintenant celui d’Erwan Lannuzel avec la réserve des Girondins. Comme je lui ai laissé une belle image, il m’a reparlé et m’a fait comprendre que Bordeaux était à la recherche de joueurs. Il m’a présenté à Erwan et on a signé. Si c’est allé vite ? Ah oui (rires) ! Dès qu’ils m’ont appelé, j’étais prêt à venir ! Le flou de l’intersaison ne m’a pas fait peur. J’étais heureux et fier que le club m’ait appelé, même pour jouer en National 3. Lors des premiers entraînements, il n’y avait pas de sensation étrange. Tout le monde savait pourquoi il était là. Un état d’esprit très positif s’est formé immédiatement et ça porte ses fruits aujourd’hui. »
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— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) January 25, 2025
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